Après une pause de trois mois, le cycliste Hugo Barrette, 27 ans, renouera avec la compétition jeudi à l’occasion des Championnats panaméricains de cyclisme sur piste d’Aguascalientes, au Mexique. Il y défendra son titre de champion au sprint obtenu l’an dernier et tentera de mettre la main sur l’or au keirin, après l’avoir échappé de peu en 2017.
« J’ai vraiment hâte de recommencer à courir, a-t-il dit hier en conférence téléphonique. Ce sera mon premier vrai test, je n’ai pas fait de course depuis juin. Je me sens super bien, en santé, mon niveau de forme est très bon, pas excellent, mais je sais que je peux gagner. J’ai eu un bon temps de repos qui m’a fait beaucoup de bien. »
Si le cycliste, natif des Îles-de-la-Madeleine, n’est pas à son plein potentiel, c’est voulu ainsi. « Après un long repos, ça prend quelques mois pour retrouver la forme. Il faut s’entraîner fort et je sais que ça va porter dividendes, que ce repos va vraiment m’aider jusqu’à la fin de la saison. On a prévu cette progression. » Il a dans sa ligne de mire les Championnats du monde de cyclisme sur piste qui auront lieu en Pologne, à la fin de février. Il devrait y être au sommet de sa forme.
Les yeux vers Tokyo
Ceci dit, il ne prend pas à la légère les Championnats panaméricains, le week-end prochain, qui marquent le début d’un long processus de qualification pour les Jeux de Tokyo de 2020. Il aura dix courses en deux ans pour amasser le maximum de points.
« Tout ce que je fais, je le fais en vue d’aller chercher une médaille olympique aux Jeux de Tokyo. Ma préparation est mieux que jamais, mon moral est bon, mon niveau d’optimisme est à fond. C’est vraiment important dans un processus de qualification de deux ans, tu veux commencer du bon pied. Si tu n’es pas capable d’y croire, c’est très difficile de l’accomplir. »
Au Mexique, Barrette devra rapidement mesurer l’effet de la haute altitude. « Les courses changent un peu parce qu’il y a moins de résistance de l’air, ce qui fait que les vitesses sont plus grandes et qu’il y a une plus grande endurance à la vitesse. C’est comme avoir un petit boost. Mais il faut que tu établisses très vite à quel point ça t’aide. Tu peux faire des efforts plus tôt, mais il ne faut pas exagérer. Je vais avoir une journée pour évaluer. » Il arrivera mardi au Mexique. « Je suis confiant, je connais bien la place. Ce sera ma cinquième fois, je me sens comme chez moi. J’adore courir au Mexique. »
À suivre :
• Hommes élite – Keirin : jeudi 30 août (autour de 20 h HE)
• Hommes élite – Sprint (Qualifications, 1/8 de finales, 1/4 finale) : vendredi 31 août (à partir de 10 h HE)
• Hommes élite – Sprint (demi-finales et finale) : samedi 1er septembre (à partir de 19 h HE)